Introduction

La lecture est un de mes loisirs préféré, et afin de le partager, d' abord avec ma fille, puis pourquoi pas avec vous, j' ai crée "Les lectures de Joëlle".
Mais j' aime aussi aller au cinéma (trop peu à mon goût), au théâtre (si rare!).
J'aime faire avec mon mari de grandes promenades dans la nature mais aussi visiter les villes.
Découvrir les musées, et au rythme de nos pas les rues, les façades des maisons et leur histoire, l' histoire des gens qui y vécurent et parfois y vivent encore.
Et comme j' aime aussi écrire... Je viendrai ici partager mes émotions, mes "échappées" du quotidien avec vous.

jeudi 27 novembre 2014

La loi


Il y a des hommes et femmes qui, en dehors de tout clivages politiques forcent l'admiration.
Simone Veil est de ces êtres qui se sont dressés pour que les "choses" avancent.

Synopsis

Le 29 novembre 1974, l'Assemblée adopte la loi légalisant l'IVG... Derrière ce texte, seule contre sa majorité et contre les relents d'antisémitisme, se tient une femme, Simone Veil. Le film retrace les trois jours de débats précédant le vote. Trois jours au cours desquels rien ne lui sera épargné : solitude, tractations politiques, débats ouverts, injures et violences faites à sa famille.
Réalisation : Christian Faure.
Scénario : Fanny Burdino, Samuel Doux et Mazarine Pingeot.

J'ai donc passé cette soirée du 26 novembre devant mon petit écran, essayant de retrouver l'ambiance de l'époque.
Autour de moi, pour autant que je me souvienne, l'ambiance était plutôt en faveur de cette loi. Tous, nous avions des exemples de détresses, et si certaines affirmaient ne pas vouloir y recourir, elles étaient pour. Les avortements illégaux étaient un fait de société et il fallait aider les plus démunies.

La journaliste, Myriam, personnage fictif nous aide à comprendre ce qui se passait à l'époque. Tant dans l'opposition au texte où la violence était réelle que sur les jeunes femmes en détresses trop souvent rejetées par leur famille, ou mutilées sans vergogne par des "faiseuses ou faiseurs d'anges" sans scrupule.

Les années sont passées, et je dois avouer que parfois nous régressons sur les acquis. Il faudra sûrement à mes petits enfants, et en particuliers à mes petites filles, une grande vigilance pour que les "choses" ne se détériorent pas. Être une femme reste donc une lutte perpétuelle.

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